Déclaration du Parti vert à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés de l'ONU

OTTAWA - L'Agence des Nations unies pour les réfugiés estime qu'il y a maintenant près de 80 millions de personnes déplacées de force, dont 26 millions de réfugiés, sur la planète. À l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés des Nations unies, le Parti vert du Canada s'engage à soutenir les réfugiés. Chaque geste compte.

En mars, le Canada a fermé la frontière Canada-États-Unis aux voyages non essentiels, refoulant les migrants irréguliers arrivant à pied des États-Unis. Dans un communiqué de presse publié en avril, le Conseil canadien pour les réfugiés a demandé au gouvernement de rouvrir la frontière aux réfugiés.

« Le Canada doit accueillir les demandeurs d'asile qui fuient les États-Unis parce que l'Amérique de Donald Trump n'est pas un pays sûr », a déclaré la chef parlementaire des Verts Elizabeth May (députée de Saanich-Gulf Islands). « Nous devons veiller à ce que des mesures de quarantaine appropriées soient mises en place pour les réfugiés, mais les refuser est inhumain. » 

Le Parti vert appelle également à une discussion nationale pour définir l’expression « réfugié environnemental » et recommande son inclusion dans la catégorie des réfugiés au Canada. Dans Réimaginer notre avenir, le plan de relance des Verts suite à la pandémie, le Parti plaide pour un engagement mondial en faveur de la protection des populations migrantes et réfugiées.

« De plus en plus de personnes sont contraintes de fuir leur foyer pour échapper aux effets des changements climatiques », a déclaré Jo-Ann Roberts, chef par intérim du Parti vert. « Malheureusement, la situation va s'aggraver. Le Canada doit donc être prêt à accepter sa part de réfugiés environnementaux. »

« Les réfugiés et les demandeurs d'asile arrivent en ayant fui des situations inimaginables dans leur pays d'origine. Ils recherchent les mêmes choses auxquelles nous aspirons tous : la sécurité, la dignité et la vie en communauté. La société canadienne a été, et continue d'être, enrichie par les cultures des personnes qui sont arrivées ici de partout dans le monde. »

Le porte-parole du caucus vert pour les affaires mondiales Paul Manly (député de Nanaimo-Ladysmith) a fait remarquer qu'en plus d'accepter des réfugiés, le Canada doit cesser de contribuer aux activités qui causent des conflits et des déplacements.

« Le gouvernement fédéral a récemment levé le moratoire du Canada sur les ventes d'armes à l'Arabie Saoudite », a déclaré Manly. « L'Iran et l'Arabie Saoudite sont engagés dans une guerre par procuration au Yémen depuis cinq ans. Ce conflit a créé la pire crise humanitaire de la planète. Pourtant, les fabricants canadiens sont maintenant autorisés à vendre des armes à un pays qui aurait commis des crimes de guerre et déplacé des millions de personnes. La population canadienne s'attend à des normes plus élevées en matière de relations internationales. »

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