Les Canadiens sont fiers, à juste titre, de notre système de soins de santé. Nos salles d'urgence et nos cabinets médicaux sont généralement accessibles et fiables. Comparativement au système d'assurance privé à but lucratif aux États-Unis, la population canadienne obtient de bien meilleurs soins de santé à un coût beaucoup moins élevé.
Néanmoins, il reste encore beaucoup de travail à effectuer. Les soins de santé réellement universels ne commencent et ne se terminent pas simplement dans un hôpital ou une clinique. Le bien-être physique, mental et social de la population importe en tout temps.
L'épidémie d'opioïdes, les modèles de soins fondés sur la technologie et l’élargissement de l’offre dans les services en santé mentale démontrent que nous avons permis la dégradation constante des soins de santé universels à payeur unique. La réduction des lits d'hôpitaux au début des années 1990 et la présence des soins de santé à deux vitesses doivent être considérées et la Loi canadienne sur la santé doit être pleinement défendue.
Nous devons étendre la couverture de nos services publics. Le Canada est le seul pays industrialisé doté d'un système de soins de santé universel qui n'a pas de régime public d'assurance-médicaments, aussi connu sous le nom d'assurance-médicaments. De plus, les Canadiens paient le deuxième taux le plus élevé parmi les pays développés pour les produits pharmaceutiques.
La privatisation de l'assurance-médicaments, des soins dentaires et des programmes de prévention de la toxicomanie et de réadaptation ont créé un système de santé à deux vitesses où la richesse ouvre la porte à une gamme complète de soins.
Élargir les services médicaux publics.
Les Verts s’engagent à :
- Élargir la couverture des soins de santé publics pour inclure l'assurance-médicaments, établir une société d'État pour l'achat en vrac et la distribution de médicaments d'ordonnance et offrir une protection bien nécessaire à un Canadien sur trois qui doit payer des médicaments sur ordonnance.
- Inclure les soins dentaires de base dans notre couverture nationale.
- Financer un soutien communautaire non institutionnalisé pour les programmes de prévention de l'abus de substances et de réadaptation.
- Créer une stratégie nationale de réduction de la consommation de drogues et mettre en place un plus grand nombre de lieux d'injection sécuritaires.
- Réglementer la distribution des produits pharmaceutiques prescrits par les médecins pour suivre et prévenir les niveaux de surmédication dangereux et prévenir la dépendance aux opiacés.
- Élaborer des lignes directrices nationales en matière de soins de santé qui encouragent un mode de vie actif ainsi qu'une alimentation et des choix de vie sains.
- Traiter la toxicomanie comme un problème de santé publique et non comme un crime.