Commentaires du président du Venezuela :
- Revenons à nos préoccupations antérieures à propos du manque de transparence. Comme l’a dit la Bolivie un peu plus tôt, le texte présenté n’a rien de démocratique ou d’inclusif. Un nouveau document? Très secret en plus! Ce n’est ni démocratique, ni inclusif. Et bien, Mesdames et Messieurs, n’est-ce pas une réalité de ce monde? Une certaine dictature impériale dirige le monde. Nous en avons un nouvel exemple aujourd’hui. Un groupe de nations se croient meilleures que nous, dans le monde en développement.
- Il n’y a pas aucune démocratie dans ce monde. Deux jeunes se trouvaient ici un peu plus tôt. Les policiers ont été gentils. Ils les ont poussés, mais pas trop. Il y a beaucoup de jeunes dehors.
- Allons dire bonjour aux gens dans la rue. Ce sont surtout des jeunes. Ils ont le droit d’être inquiets. Nous pourrions dire qu’un fantôme rôde ici. Ce fantôme se tapis dans les recoins de la salle. Un fantôme redoutable – le fantôme du capitalisme.
- Les pays riches du Nord ont aidé les banquiers. J’ai pu lire ceci sur une pancarte aperçue dans la rue : « Si le climat était une banque, ils l’auraient déjà sauvé. » Obama n’est pas encore arrivé. Il a reçu le prix Nobel de la paix tandis qu’il s’apprêtait à envoyer 30 000 soldats en Afghanistan.
C’était seulement son introduction.
- Les changements climatiques représentent la pire menace environnementale du siècle. Toute la race humaine est en danger, et seulement 7 % de la population mondiale (500 millions de personnes) est responsables de 50 % de la pollution. Les 50 % les plus pauvres de la planète ne produisent que 7% des émissions.
- On ne peut pas vraiment demander la même chose aux États-Unis et à la Chine.
J’ai raté une partie de cette allocution fort intéressante, mais il a ajouté ceci à un moment donné : « Le capitalisme mène directement en enfer ». Il s’est appuyé sur Jésus, rappelant qu'il est plus facile pour un chameau de passer à travers le chas d'une aiguille que pour un riche d'entrer au Royaume des cieux.