OTTAWA - Le thème de la Journée internationale de la femme de 2020 est « Je suis de la Génération Égalité : Levez-vous pour les droits des femmes ». Si des progrès ont été réalisés en matière d'égalité des sexes au Canada, il reste encore beaucoup à faire pour atteindre la parité mondiale entre les sexes. Les Nations Unies appellent la parité entre les sexes : « la mission inachevée de notre temps. »
« Nous nous réjouissons de la transformation récente par le gouvernement libéral de l'agence de Condition féminine Canada en ministère de la Femme et de l'Égalité des sexes », a déclaré Jo-Ann Roberts, chef par intérim du Parti vert. « Sous la direction de la ministre Maryam Monsef, ce ministère aura désormais un mandat élargi pour l'égalité entre les sexes et agira comme organisme de coordination des questions liées à l'égalité entre les sexes au sein du gouvernement du Canada. Nous avons bon espoir que cette mesure fera progresser la parité des sexes au Canada et incitera d'autres pays à suivre notre exemple. »
La politique reste un domaine où les femmes se heurtent à de grands obstacles à l'inclusion. Le Parti vert a présenté 154 candidates aux dernières élections fédérales. Deux des trois députés verts élus sont des femmes et des femmes se sont présentées dans quatre des sept circonscriptions où le Parti s'est classé deuxième. Mme Roberts a observé que ces résultats montrent que le Parti est sérieux dans sa volonté de nommer des femmes dans les circonscriptions où elles peuvent gagner. Pendant 13 ans, Elizabeth May a été la seule chef femme élue d'un parti politique fédéral au Canada.
« Elizabeth a été et continue d'être un puissant modèle pour les jeunes femmes, en particulier celles qui envisagent de faire de la politique ou d'assumer un rôle de chef », a déclaré Mme Roberts. « Les femmes qui choisissent d'entrer dans la vie publique sont certainement confrontées à des défis, notamment les préjugés misogynes et les attaques personnelles. Toutefois, à mesure que de plus en plus de femmes se joindront à la conversation nationale, les progrès vers une société plus juste entre les sexes s'accéléreront. »
Les recommandations finales de l'enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA) stipulent que tous les Canadiens et toutes les Canadiennes ont un rôle à jouer pour mettre fin au génocide des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées. L'enquête a établi un lien entre l'extraction des ressources et la violence contre les femmes, les filles et les personnes LGBTQ et bi-spirituelles.
« Nous devons être vigilants et veiller à ce que les recommandations de l'ENFFADA soient mises en œuvre », a déclaré la chef parlementaire des Verts Elizabeth May (députée de Saanich-Gulf Islands). « Il y a encore beaucoup trop de femmes autochtones qui vivent dans des conditions dangereuses. Accroître la disponibilité de modes de transport sécuritaires dans les zones rurales serait un pas dans la bonne direction. Nous devons également mettre en place des mesures de sécurité plus strictes autour des grandes exploitations minières. Les environnements de campements peuvent entraîner une augmentation des incidents liés à l'alcool et à la drogue, qui à leur tour entraînent une augmentation de la violence sexiste. Nous devons protéger les femmes et les filles vulnérables. »
La députée verte Jenica Atwin (Fredericton) est la critique du caucus vert pour les femmes et l'égalité des sexes. « C'est une fierté de faire partie du plus grand groupe de femmes élues de l'histoire du Canada et d'être la première femme élue de ma circonscription. Ces statistiques mettent cependant en évidence les obstacles permanents auxquels les femmes en politique sont confrontées. Il est également essentiel pour moi de reconnaître que les obstacles auxquels les femmes sont confrontées sont exacerbés pour les femmes de couleur », a déclaré Mme Atwin. « Les femmes de toutes origines doivent être soutenues et encouragées. Elles doivent également recevoir les ressources dont elles ont besoin pour surmonter les obstacles liés au sexe. En cette Journée internationale de la femme, soyons solidaires pour faire progresser les droits des femmes dans le monde. »
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