OTTAWA - Mardi, huit anciens candidats néo-démocrates provinciaux, aux côtés du chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick, David Coon, ont tenu une conférence de presse pour annoncer qu'un total de 14 anciens candidats et un membre de l'exécutif national quittaient le Parti et allaient appuyer le Parti vert du Nouveau-Brunswick et le Parti vert du Canada.
Aujourd'hui, nous avons pu communiquer avec l'ancien membre de l'exécutif national du NPD Jonathan Richardson et sept des anciens candidats provinciaux. Ils ont tous confirmé que leur position n'avait pas changé. Ils rapportent également qu'à la suite de leur annonce de mardi, le NPD les a appelés et les a fortement incités à démentir le fait qu'ils avaient l'intention de se joindre au Parti vert.
Il est à noter que la plupart des membres du groupe ont ignoré ces tactiques musclées et continueront à soutenir les Verts.
Il convient également de noter que, immédiatement après l'annonce de mardi, des accusations de racisme ont été portées contre les anciens candidats par divers députés néo-démocrates très en vue, notamment des députés et des candidats fédéraux.
Elizabeth May, chef du Parti vert, a fait le commentaire suivant :
« En fait, il se peut que certaines personnes ne votent pas pour le NPD parce qu'elles sont racistes. Je condamne ces attitudes. Cependant, il est tout à fait faux de s'en prendre à une personne désabusée par le NPD en affirmant que la seule raison pour laquelle elle est désabusée, c'est parce qu'il est raciste. »
« M. Singh doit comprendre que la première règle du leadership est de se montrer. J'ai visité le Nouveau-Brunswick à trois reprises depuis que M. Singh est devenu chef. En fait, j'ai visité chaque province et territoire au cours des sept derniers mois. Je voudrais demander à M. Singh, puisqu'il n'a pas eu de siège pendant les 18 premiers mois de son mandat - il avait donc plus de temps libre que moi - pourquoi il n’a jamais visité le Nouveau-Brunswick depuis son élection en tant que chef. »
« Il n'est pas étonnant que les Néo-démocrates du Nouveau-Brunswick aient été désabusés. Il ne s'est pas non plus présenté pour les aider en 2018 lors des élections provinciales. »
« Plus important encore, M. Singh ne s'est pas présenté à Fredericton lorsqu'il a été invité à prendre la parole à l'assemblée générale annuelle de l'Assemblée des Premières Nations en juillet. »
« Être chef d'un parti fédéral est un travail difficile. Il faut se montrer. C'est à M. Singh de déterminer ses priorités. Je ne l'attaquerai pas. Il est cependant normal que certains membres du NPD aient été découragés de ne jamais voir leur chef. »
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