(OTTAWA) – Le Parti vert du Canada remet en question les conclusions du rapport du directeur parlementaire du budget Incidence sur le PIB d’une redevance pancanadienne sur le carbone : Hypothèse du DPB, déposé au Parlement cette semaine.
Le rapport prévoit que l’augmentation à 50 $ la tonne d’émissions de carbone d’ici 2022 provoquera une réduction de 0,5 % (10 G$) du PIB réel. Toutefois, le modèle utilisé pour arriver à ces chiffres suppose qu’aucune des provinces n’a mis en place une tarification du carbone.
« En réalité, plusieurs provinces ont déjà une taxe sur le carbone et ces provinces ont connu une croissance économique, » affirme Elizabeth May, cheffe du Parti vert du Canada et députée de Saanich-Gulf Islands.
Le modèle du DPB, qui, manifestement, omet certains faits, suppose aussi que les revenus générés par la tarification du carbone seraient recyclés par les provinces et les territoires en sommes forfaitaires pour les contribuables, une réplique de la politique de redevances et de dividendes du Parti vert. Le rapport oublie toutefois de mentionner la stimulation économique que pourrait provoquer l’injection de cet argent dans les poches des Canadiens et des Canadiennes à faible revenu.
« Dans l’ensemble, la plus grande faille du rapport est de faire fi du coût de l’inaction sur le changement climatique », dit Mme May. La Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie, maintenant dissoute, a prédit que l’inaction coûtera des milliards au Canada et que ces coûts augmenteront progressivement. Le Canada s’est engagé à être le chef de file mondial de la réduction des émissions, mais nous devons faire notre juste part, nous ne pouvons pas nous attendre à ce que les autres pays fassent la leur. La pollution a un coût qui ne devrait pas être acquitté par l’ensemble de la population. »
###
Pour obtenir des renseignements supplémentaires ou une entrevue, veuillez communiquer avec :
Rod Leggett
Attaché de presse
rod.leggett@partivert.ca
(613) 562-4916, poste 206