Le Parti vert du Canada accepte d'examiner des informations confidentielles sous réserve de restrictions en matière de sécurité ; il demande une enquête publique indépendante

OTTAWA -  Les chefs du Parti vert Elizabeth May et Jonathan Pedneault réitèrent leur demande d'une enquête publique sur l'ingérence électorale.  Elizabeth May et Mike Morrice (député de Kitchener-Centre) ont clairement indiqué, lors de débats et de votes à la Chambre des communes, que les Verts soutiennent la demande d'une enquête publique sur l'ingérence électorale et que cette enquête ne devrait pas se limiter à la République populaire de Chine.

Contrairement aux autres partis d'opposition, les Verts ont écrit au très honorable David Johnston pour lui demander l'accès à des documents et à des informations protégés par la sécurité.  

De plus, contrairement aux autres partis d'opposition, les Verts n'ont pas été contactés par l'ancien gouverneur général pour lui faire part de leurs points de vue et de leurs préoccupations.

« Si, après avoir examiné ces informations, nous pensons toujours qu'une enquête publique est nécessaire, le fait d'être pleinement informés et de disposer d'un contexte plus large n'est pas un obstacle à la demande d'une enquête publique complète », a déclaré Elizabeth May, députée (Saanich-Gulf Islands). Contrairement à M. Poilievre, nous pensons que le fait d'être pleinement informés constitue une force.

Jonathan Pedneault, chef adjoint (mais en passe de devenir co-leader avec Mme May grâce à la réforme constitutionnelle des Verts), fait actuellement campagne dans Notre-Dame-de-Grace Westmount, où il est candidat à l'élection partielle. Il a confirmé que le Parti ne renoncera pas à demander une enquête indépendante. « De nombreux examens et commissions ont trouvé des moyens de garder secrets des documents à sécurité restreinte tout en partageant avec la population des informations clés. Je pense à la commission d'enquête sur Air India et à celle qui a examiné comment nos services de renseignement ont privé le citoyen canadien Maher Arar de sa liberté, le soumettant à la torture dans un pays étranger. Les enquêtes canadiennes disposent des outils nécessaires pour rendre publiques davantage d'informations tout en protégeant celles qui doivent rester secrètes. Sur ce point, nous sommes d'accord avec le rapport de David Johnston. Les agents du SCRS ne doivent pas être autorisés à agir au mépris de leur habilitation de sécurité et à s'adresser directement aux médias. »

Le Parti vert continuera à faire pression pour qu'une enquête publique indépendante soit menée, tout en acceptant de travailler avec le rapporteur spécial jusqu'à l'expiration de son mandat en octobre 2023.

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