OTTAWA - En prévision de la réunion des premiers ministres qui aura lieu demain, le Parti vert du Canada demande instamment aux dirigeants des provinces et des territoires de mettre de côté les querelles de compétences et de se réunir avec le gouvernement fédéral pour entamer des discussions sur l'inclusion des soins de longue durée dans la loi canadienne sur la santé.
« Il s’agit de l'occasion idéale de donner la priorité à une réforme radicale des soins de longue durée dans l’ensemble du Canada », a déclaré la chef du Parti vert Annamie Paul. « Après avoir été témoin de la perte tragique de vies dans de nombreux établissements de soins de longue durée, dont celle de mon père, et des conditions de vie horribles que de nombreux pensionnaires ont endurées, il est clair que des changements majeurs sont nécessaires de toute urgence et ne peuvent être réalisés que par une approche nationale. Un chèque en blanc inconditionnel ne résoudra pas ce problème. »
En juin, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a indiqué qu'un peu plus de 80 % des décès connus au Canada dans le cadre de l'étude sur la COVID-19 concernaient des pensionnaires de maisons de retraite ou de centres de soins de longue durée, soit près du double de la moyenne des autres pays de l'OCDE.
« Le temps est venu de repenser les soins de longue durée dans ce pays et de les placer sous l'égide de la loi canadienne sur la santé », a déclaré Mme Paul. « Au début de cette pandémie, la coopération intergouvernementale entre les partis a été bien accueillie. Cela nous a montré ce qui peut être accompli lorsqu'il existe une véritable collaboration qui place les gens au premier plan. C'est ce à quoi les Verts aspirent et l'agrandissement des caucus verts au provincial comme au fédéral permettra de concrétiser cet objectif. »
« Maintenant, avec l'approbation d'un vaccin, nous voyons la lumière au bout du tunnel. Une fois de plus, il est crucial que nous garantissions une approche nationale de la distribution des vaccins qui soit apolitique et guidée par le Comité consultatif national sur l'immunisation. Cette approche exige également que le premier ministre informe régulièrement les chefs des partis d'opposition. »
« La coopération intergouvernementale sera également essentielle pour la mise en œuvre d'un programme national d'assurance-médicaments. En fin de compte, notre priorité doit être le bien-être de l’ensemble de la population. Alors que nous nous remettons de cette crise et que nous commençons à nous attaquer à l'urgence climatique, une approche multipartite nous aidera à y parvenir. »
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