TORONTO - « La situation à Toronto-Centre est critique. Le contexte est très particulier. Il s’agit de la circonscription la plus dense du pays, où plus de 85 % de la population habite dans des grands immeubles et où beaucoup de gens votent dans leurs immeubles. Dans certains des quartiers à faible revenu et racialisés de la circonscription, plus de 7 % de la population est infectée par la COVID-19. Le premier ministre demande aux électeurs de Toronto-Centre d’assumer un risque d’importante éclosion s’ils décident d’exercer leur droit de vote. »
« Le 5 octobre, Élections Canada a proposé un projet de loi pour introduire les « trois changements fondamentaux » à la Loi électorale du Canada considérés comme nécessaires pour organiser « une élection accessible et sécuritaire pendant la pandémie ». Au lieu d'ignorer cette législation, le gouvernement devrait la mettre en œuvre sans délai et avant d’organiser d'autres élections, y compris celles prévues pour Toronto-Centre et York-Centre. »
« Deux des zones chaudes de la COVID-19 de Toronto se trouvent dans Toronto-Centre. La tenue d'une élection partielle dans une circonscription à faible revenu et racialisée qui a été gravement touchée par la COVID-19, avant que les nouvelles règles d'Élections Canada ne soient en place, constitue un manque de respect à l’endroit d’une communauté qui souffre déjà de négligence. La dernière chose que notre administrateur en chef adjoint de la santé publique, le Dr Njoo, a déclarée dans la mise à jour de la santé publique fédérale d'aujourd'hui est que les gens ont le devoir civique d'arrêter la transmission en évitant les contacts personnels. Le moins que le gouvernement puisse faire est d'aider la population de Toronto-Centre à respecter cette demande essentielle de nos experts en chef de la santé publique en reportant les élections partielles en Ontario. »
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