OTTAWA - Le Parti vert se réjouit de l'aide financière que la Prestation canadienne d’urgence (PCU) apportera à de nombreux Canadiens touchés par la pandémie de COVID-19. Toutefois, les députés soulignent les lacunes béantes du programme d'aide qui laisseront de nombreuses personnes dans une situation financière difficile.
« Trop de gens passent à travers les mailles du filet en ce qui concerne les critères d'éligibilité du programme PCU », a déclaré le député vert Paul Manly (Nanaimo-Ladysmith). « Comme la personne de ma circonscription qui est ambulancier à temps partiel. Il a perdu un autre emploi contractuel dont il avait besoin pour vivre. Il n'est pas éligible au PCU parce qu'il a encore un travail rémunéré en tant qu'ambulancier. On peut également mentionner les travailleurs de la santé qui ont plusieurs emplois à temps partiel dans des maisons de soins et qui ne peuvent plus en avoir qu'un seul à cause des directives des autorités sanitaires. Nous avons besoin de travailleurs de première ligne et ces gens ne doivent pas être stressés par le fait de devoir payer un loyer et nourrir leur famille. Les propriétaires de petites entreprises qui se paient avec un dividende sont également inéligibles. »
Les Verts préconisent depuis longtemps la mise en place d'un programme de revenu minimum garanti qui remplacerait l'éventail actuel de mesures de soutien du revenu telles que les prestations d'invalidité, l'aide sociale et les suppléments de revenu pour les personnes âgées.
« Si nous avions mis en place un revenu minimum garanti et envoyé un chèque à tout le monde, nous aurions pu éviter à la population, aux fonctionnaires et au système beaucoup de stress », a déclaré M. Manly. « L'Agence du revenu du Canada aurait pu déterminer qui méritait le financement et qui n'en avait pas besoin par la suite et imposer ceux qui n'avaient pas besoin de ce revenu supplémentaire. Il n'est pas trop tard pour le faire. »
« Tant de Canadiens, comme les artistes et les musiciens, comptent sur un emploi à base de contrats pour joindre les deux bouts », a déclaré Jo-Ann Roberts, chef par intérim du Parti vert. « L'emploi n'est plus aussi facile à définir qu'il y a dix ans. Les règles d'admissibilité au PCU excluent un trop grand nombre de ces travailleurs, y compris les travailleurs indépendants qui ont perdu leur contrat mais qui conservent un faible pourcentage de leur revenu. Ils ne peuvent pas abandonner le travail qui leur reste, mais le revenu n'est pas suffisant pour survivre. Les étudiants et les personnes âgées dont les emplois à temps partiel ont été arrêtés peuvent ne pas être admissibles en raison de la règle du revenu minimum de 5000 $. Les étudiants qui n'avaient pas de travail n'ont pas accès aux programmes d'aide. »
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