COWICHAN BAY, C.-B. - Le Canada a l'obligation juridique profonde de changer des relations coloniales marquées par l'expropriation violente, le déplacement et l'assimilation forcée qui ont miné les fondements culturels, économiques et politiques des peuples autochtones de ce pays et de leur fournir une compensation pour celles-ci. Le Parti vert du Canada reconnaît le leadership et la résilience constants des peuples autochtones face à l'oppression systémique et au traumatisme intergénérationnel.
« Il est temps de rectifier le tir », a déclaré la chef du Parti vert, Elizabeth May. « C'est pourquoi le Parti sert souscrit pleinement aux 46 articles de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA). Nous croyons que le Canada ne peut atteindre son plein potentiel en tant que nation tant que l'écart socio-économique entre les peuples autochtones et le reste du Canada ne sera pas comblé. »
Mme May a fait remarquer que les Verts rejettent la Loi sur les Indiens et s'engagent à démanteler cette loi raciste et oppressive dans le cadre d'un partenariat à part entière et avec les Premières Nations qui jouent un rôle de premier plan dans le processus. La Loi sur les Indiens utilise des critères fondés sur l’ethnie pour définir qui est et qui n'est pas un Indien et porte atteinte au droit des Premières Nations de se définir elles-mêmes. Les Verts soutiendront le travail et les efforts d'autodétermination des peuples autochtones pour s'assurer que personne ne soit laissé pour compte ou exclu de son héritage légitime. Bien que le démantèlement de la Loi sur les Indiens sera un exercice complexe dans lequel les peuples autochtones auront un rôle déterminant, nous établirons des processus permettant aux peuples et aux nations autochtones autonomes de choisir de « se retirer » de la Loi sur les Indiens.
« Il est temps de mettre fin à l'ère de l'oppression coloniale et de soutenir véritablement le travail et les efforts des peuples autochtones vers l'autodétermination afin que personne ne soit laissé pour compte ou exclu de son héritage légitime. Le démantèlement de la Loi sur les Indiens sera un processus complexe, mais c'est la bonne chose à faire. »
La porte-parole du Parti vert en matière d'affaires autochtones Lorraine Rekmans a déclaré que le Canada, par ses actions passées et actuelles, a érodé la confiance des peuples autochtones.
« La relation a été rompue », a fait remarquer Mme Rekmans. « Le premier pas vers sa reconstruction est de demander humblement aux peuples autochtones de faire à nouveau confiance. Étant donné les torts causés par les politiques coloniales et oppressives, nous comprenons que cela prendra du temps, du respect et de la patience. Notre priorité est de rétablir la confiance afin que nous puissions travailler ensemble en véritable partenariat avec les peuples autochtones pour mettre en œuvre la DNUDPA. »
Un gouvernement vert présentera de nouveau un projet de loi pour enchâsser la DNUDPA dans le droit canadien et mettre en œuvre les appels à l'action de la Commission de vérité et de réconciliation et de la Commission d'enquête sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA).
« J'ai choisi de me présenter aux élections pour le Parti vert du Canada en raison de l'engagement ferme du Parti envers la réconciliation », a déclaré Lydia Hwitsum, candidate du Parti vert pour Cowichan-Malahat-Langford. « J'ai défendu les droits des Autochtones et les droits humains à l'échelle locale, nationale et internationale. L'une de mes priorités est d'œuvrer à la mise en œuvre des appels à l'action de la Commission Vérité et Réconciliation et de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. »
Mme May fait remarquer que la partie se concentrera sur la mise en œuvre des recommandations de l'enquête de la l’ENFFADA et de la Commission de vérité et de réconciliation.
« Ce qui est arrivé à ces femmes et à ces filles est horrible et les Verts plaideront durement pour que de tels incidents ne se reproduisent plus », a-t-elle dit.
Le programme du Parti Vert appuie sans réserve l’agenda électoral complet de 2019 préparé par l'Assemblée des Premières Nations. Cet agenda couvre un éventail de secteurs de politiques qui s'attaquent aux iniquités et aux mauvais traitements subis par les Premières Nations partout au Canada. Il s'agit notamment de mesures relatives à la réconciliation, à la santé, à l'éducation, au logement, au changement climatique, à la protection de l'environnement, à la justice, aux droits, au développement économique, aux infrastructures et à la formation professionnelle.
La crise climatique est la lentille à travers laquelle chaque élément de notre programme perçu. Le cadre politique est également conçu pour relever les défis liés à la réconciliation avec les peuples autochtones, à la stabilité climatique, à la justice économique et sociale et à la démocratie réelle.
« Il est très important que les Premières Nations, les Métis et les Inuits participent pleinement au processus décisionnel du Canada concernant l'urgence climatique », a déclaré Mme May. « Nous investirons dans les infrastructures essentielles pour assurer l'accès à l'eau potable dans chaque collectivité et nous accorderons la priorité aux logements de haute qualité, sécuritaire et abordables, en particulier dans le Nord. Nous croyons que le Canada ne peut atteindre son plein potentiel en tant que nation tant qu'il n'aura pas atteint la justice et la réconciliation véritables. »
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