OTTAWA – Aujourd’hui, le Parti vert du Canada se demande pourquoi le Canada est le seul des pays développés à ne pas rejoindre l’Agence internationale de l'énergie renouvelable (IRENA), un organisme affilié aux Nations Unies et dont la mission est de promouvoir l’énergie renouvelable à l’échelle internationale.
La 4e assemblée d’IRENA a eu lieu les 18 et 19 janvier derniers à Abou Dabi, aux Émirats arabes unis. Cette assemblée a réuni les dirigeants mondiaux de 167 pays pour discuter de l’avenir de la politique de l’énergie renouvelable, avec une attention particulière portée sur la façon dont les pays africains en développement pourront faire la transition vers une nouvelle génération d’énergie renouvelable.
« Le refus du Canada de participer à l’IRENA est un autre exemple de plus démontrant le déclin de notre statut sur la scène internationale » dit Elizabeth May, chef du Parti vert du Canada et députée pour Saanich–Gulf Islands. « Nous avons ici l’occasion de démontrer notre leadership relativement à l’énergie renouvelable et au changement climatique, mais nous sommes plutôt en train de mettre tous nos oeufs dans le panier de bitume. »
« L’énergie sale est en voie de disparaître et l’énergie renouvelable alimentera notre avenir, » dit Adriana Mugnatto-Hamu, porte-parole du changement climatique pour le Parti vert du Canada. « Ici au Canada, nous possédons un potentiel immense pour produire de l'énergie renouvelable et nous devrions être un chef de file en la matière, mais nous perdons plutôt notre chance. »
Établi en 2009, l’IRENA se compose de 124 pays membres, y compris le Royaume-Uni et les États-Unis, et 43 États en processus d’adhésion. Le Canada est le seul pays industrialisé à ne pas être membre d’IRENA.
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