OTTAWA – Le 4 avril marque la Journée internationale de la sensibilisation au problème des mines et de l’assistance à la lutte antimines, qui est l’occasion d’attirer l’attention sur les conséquences désastreuses des mines et des restes explosifs de guerre.
« D’innombrables victimes survivent aux accidents avec des mines terrestres et doivent par la suite conjuguer avec la dure réalité et des blessures atroces. Nous avons fait des progrès, mais nous devons poursuivre nos efforts pour faire en sorte que personne d’autre ne soit touché par ces armes terribles », a dit la chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich—Gulf Islands, Elizabeth May.
Le Canada a joué un rôle déterminant dans la création et l’adoption du Traité d’Ottawa, un traité international sur l’interdiction des mines antipersonnel. Le Traité a déjà sauvé d’innombrables vies et épargné des blessures débilitantes, qui surviennent bien longtemps après la fin des conflits. Le Traité regroupe à l’heure actuelle 159 nations.
« Le Traité d’Ottawa a engendré une diminution des victimes des mines antipersonnel. Le Canada doit à présent faire pression pour l’adoption d’un traité similaire pour interdire d’autres munitions d’artillerie qui risquent de ne pas exploser et de nuire aux civils », a ajouté May.
La Journée de sensibilisation attire également l’attention sur le plaidoyer des victimes des mines, qui ont souvent perdu un bras ou une jambe, et sur l’absence de soins de santé et de réhabilitation adéquats.
« L’absence de structures condamne souvent les victimes survivantes à une vie d’extrême pauvreté. Il incombe à la communauté internationale de s’assurer que les conséquences de la guerre ne deviennent pas un héritage permanent. Cela signifie qu’il faut aider les survivants à mener une vie épanouie et sécuritaire », a rappelé May.
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Rebecca Harrison
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