OTTAWA – Le gouvernement Harper a entrepris de sabrer les programmes du secteur public en éliminant plus de 20 % du budget du Conseil national de recherches du Canada. Ces nouvelles compressions s'ajoutent aux 50 emplois déjà éliminés à Environnement Canada, pour la plupart des chercheurs et des membres du personnel de soutien des équipes de scientifiques. « L'érosion de nos capacités scientifiques et de recherche ne peut que nuire à l'économie canadienne à long terme. Plus particulièrement, la tendance observée révèle à présent une série de compressions importantes entourant la climatologie. », a déploré la chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich-Gulf Islands Elizabeth May. « La science et la recherche sont les fondements mêmes d'une économie orientée vers l'avenir, et lui confèrent résilience et stabilité face aux changements qui interviennent partout sur la planète. »
Le Conseil de recherches du Canada relève du ministre de l'Industrie, emploie plus de 4000 personnes à l'échelle du pays dans plus d'une vingtaine d'instituts de recherche, et ses travaux englobent une vaste gamme de programmes axés sur la recherche et l'innovation de pointe.
« Le gouvernement doit être honnête et transparent sur les mises à pied qu'il compte faire. La perte de nos fonctionnaires les plus compétents, ayant reçu une formation poussée, dont les travaux portent sur des questions scientifiques fondamentales, nuira à l'économie canadienne », a prévenu May. « Sans ses chercheurs, le Canada se retrouvera rapidement en queue de peloton dans la nouvelle économie mondiale axée sur les connaissances. Nous devons mieux définir nos priorités en ce qui a trait aux dépenses sans perdre de vue les impacts à long terme. »
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